Splasher Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 08 Juin 2018 Editeur : Développeur : Genre : Plate-forme Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Splasher est un jeu de plateforme 2D au gameplay unique orienté arcade dans un univers cartoon déjanté. Par d'anciens d'Ubisoft.Dès que ce jeu de plateforme aux airs très arcade a été annoncé, il a retenu l'attention dès la première seconde grâce à son explosion de couleurs, qui semble être tirée de Splatoon lui-même, ou à sa jouabilité difficile dans le plus pur style Super Meat Boy. Mais la chose ne s'arrête pas là. Au cours du jeu, et d'une petite étude de la naissance de ce titre, nous trouverons plus d'une référence directe à Rayman. Le motif ? Splasher est développé par le studio Splash Team et est distribué par The Sidekicks. Ce studio français est composé de plusieurs développeurs qui ont participé à la conception de Rayman Origins. Quand vous aurez le jeu en main, vous n'aurez pas le moindre doute qu'ils ont très bien appris dans les bureaux d'Ubisoft à créer un bon jeu. Nous sommes confrontés à un titre indépendant très amusant et avec un gameplay qui s'engage dès le moment où vous appuyez sur le bouton de démarrage. L'histoire n'est pas une des forces de ce titre mais au moins elle sera aussi originale que folle. Splasher repose principalement sur le contrôle d'un préposé au nettoyage de la société Inkorp. L'intrigue commence pendant une journée de travail typique et avec la pire des chances, nous découvrirons que son patron (et un scientifique maléfique à parts égales) fait des expérimentations avec ses collègues, les transformant en d'étranges monstres mutants et déformés. Malheureusement (ou heureusement pour nous) nous sommes pris en flagrant délit et la seule chance de rester en vie est de partir de là. L'essence de Rayman.Au début de l'histoire, nous commencerons sans possibilité de tirer n'importe quel type de liquide avec notre canon, mais comme c'est normal, en surmontant chacun des 22 niveaux, nous débloquerons chacune des compétences susmentionnées. Néanmoins, dès le début, nous serons très habitués aux caractéristiques et aux possibilités des différents tableaux puisqu'ils nous seront présentés presque dès le début du jeu. À première vue, vous ne verrez peut-être rien lié à l'une des principales franchises d'Ubisoft. Mais l'essence est là. Sauts impossibles entre plates-formes, gameplay vertigineux, sauvetage des otages des cages, esthétique colorée, animations soignées, ... il y a plusieurs similitudes mais ce n'est pas une mauvaise chose, car le jeu est frais et très amusant. Splash Team a réussi à prendre une formule qui fonctionne très bien, lui a donné une touche personnelle et nous présente un jeu génial et intéressant. Splasher a deux modes de jeu uniques: le mode Histoire traditionnel mais hilarant, dans lequel nous devrons surmonter chacun des niveaux difficiles, et le mode Time Attack dans lequel nous mettrons au défi le chronomètre pour obtenir le meilleur temps et rivaliser avec celui de d'autres joueurs. La courbe de difficulté au cours de la progression du jeu est très progressive, le gameplay de Splasher est frénétique, simple et jouable avec la DualShock 4 ou via la PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. Le contrôle du personnage est très serré et sensible car l'exécution exacte des actions signifiera que nous continuerons à vivre ou à mourir au milieu de terribles souffrances. Peut-être que le seul point de non-contrôle est présent dans les chutes de grande hauteur puisque le personnage prend de la vitesse et, parfois, il présente un point d'inadéquation dans le contrôle. Rien que vous n'apprenez pas à contrôler avec la pratique. Les mécanismes de jeu sont simples et il n'y a pas de place pour des combinaisons de boutons complexes pour exécuter une action. Le bouton croix sera le bouton sur lequel nous appuierons chaque fois que nous voulons que notre personnage fasse un saut. Tandis que les boutons triangle, carré et rond sont les boutons qui activent le lancement avec le canon à eau, l'encre rouge et l'encre jaune respectivement. Et voilà. Dans le vrai style arcade. Au niveau graphique, nous sommes confrontés à un jeu très réussi. Splasher nous montre à l'écran une esthétique bidimensionnelle très fraîche et frappante dans le plus pur style cartoon. Presque tous les éléments du jeu ont un contour noir autour d'eux qui nous permettra de les différencier en un coup d'œil, ce qui avec la vitesse du jeu est plus que bienvenu. Les stages montrent différentes décorations très soignées et détaillées, en plus de présenter des éléments dans des plans plus proches de la vue du joueur pour donner un peu de profondeur aux graphismes du jeu. Les animations, bien que peu complexes dans leur rendu, fonctionnent très bien entre l'empâtement du jeu et l'esthétique. Elles donnent au jeu un bonus de qualité et certaines touches d'humour, vous pouvez voir que c'est une section qui a reçu quelques heures de soins. Un vrai succès de la part de l'équipe de développement. La section musique et les effets sonores, qui mettent en valeur certaines actions du titre, ne sont peut-être pas l'élément qui ressort le plus dans Splasher, mais elle accompagne parfaitement tout ce qui se passe à l'écran. C'est tout simplement correct. A noter que l'édition physique publiée par Limited Run Games est limitée à 2000 exemplaires dans le monde. VERDICT-Splasher nous propose une plateforme avec une esthétique avec beaucoup de personnalité qui s'avère dynamique, fraîche et avec un gameplay débordant. Son design de niveau est si stimulant qu'il nous offre des parties très amusantes, bien que sa durée peut être courte (les 22 niveaux qui composent le jeu peuvent être complétés entre 4 et 5 heures) mais ce sont des heures de plaisir plus que garanties. Un titre recommandé pour les joueurs à la recherche d'un jeu de type arcade, pour les fans de Super Meat Boy (ou similaire) ou si sa proposition et son esthétique retiennent simplement votre attention. Ne vous laissez pas berner par son apparence, nous sommes avant tout devant un défi de gameplay qui vous laissera sûrement en vouloir plus. |