Undertaker tome 3 : L'Ogre de Sutter Camp Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 27 Janvier 2017 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078.5/10 Scénario : Xavier Dorison Dans ce troisième volume de la saga Undertaker, le croque-mort Jonas Crow s'est désormais associé à Prairie Rose (l'ancienne gouvernante anglaise de Cusco) et à Mademoiselle Lin (ancienne cuisinière). Pressé par ses acolytes de faire entrer un peu d'argent dans les caisses, Jonas accepte de traiter l'enterrement d'une riche défunte, une opération estimée à 300 dollars. Lorsque le mari endeuillé entre en scène, le colonel Charley Warwick, la mécanique va se gripper. En effet, l'officier (un peu saoul ) reconnaît immédiatement en Jonas Crow le lieutenant Strickland, sous ses ordres lors de la guerre de Sécession. Il entend stopper les agissements de l'ogre de Sutter Camp, le Docteur Jeronimus Quint, toujours vivant malgré une condamnation à la pendaison. Le vieux colonel et Undertaker doivent l'empêcher définitivement de nuire, mais le chirurgien s'avère plein de ressources. Mais est-il réellement le mal absolu ? L'intrigue fait preuve de cohérence et le côté inédit apporté par l'atmosphère "chasse à l'homme" apporte un peu de sang neuf à la saga qui s'éloigne quelque peu du western traditionnel. Ce premier volume du deuxième diptyque présente un ton vaudevillesque aux abords des ténèbres. Il est difficile de savoir si Quint est véritablement un boucher ou bien un sauveur, tant il sait bien manipuler les hommes. Aucun personnage n'est blanc ou noir dans ce récit. Le dessin de Ralph Meyer semble s'être encore magnifié depuis le précédent volet, avec un trait vif et précis. Les cadrages sont dynamiques et la mise en couleur réjouissante, tout comme les émotions des personnages sont bien mises en valeur par la partie graphique. L'épilogue est superbement trouvé et promet de belles aventures à venir. Un quatrième tome est en effet déjà annoncé sur la quatrième de couverture. A noter que la première édition propose huit pages de croquis en guise de suppléments. VERDICT-Undertaker revisite les codes du western et présente une tonalité plus sombre que par le passé. La présence de deux protagonistes féminins n'a en rien adouci le héros, au contraire. Le dessin affiche une mise en couleur très tonale, un trait réaliste, tandis que le récit montre un personnage au passé sombre désabusé prêt à tout pour accomplir la mission qu'il s'est fixé ou qu'on lui a imposé (c'est selon). Un très bon tome. |