Les zombies débarquent.

Exclusivement jouable au Kinect, Rise of Nightmares vous demande d'affronter des hordes de zombies à coups de tronçonneuse, de hache, voire à mains nues. Tout cela afin de sauver la femme de Josh, un alcoolique très peu repenti qui avait décidé de partir en voyage en Europe de l'Est pour sauver son couple. On pourra dire que cela lui aura réussi : Sa dulcinée est enlevée par un savant fou machiavélique, qui vous a concocté un parcours cauchemardesque pour délivrer la belle. Après un accident de train, vous errez en territoire hostile, dans une contrée inconnue. Seul habitation à proximité, un château délabré, propice aux films d'horreur. Ô quelle surprise, il s'agira de votre destination. Une fois sur place, on se croirait en pleine série B. Le sang gicle partout, les actes de barbarie se multiplient, et les pièges sont nombreux. Un ensemble qui pourrait être intéressant si la jouabilité au Kinect avait été plus simple à prendre en main.

En effet, les développeurs ont laissé une entière liberté d'action aux joueurs, ce qui n'est pas forcément une sinécure, tant les déplacements sont lents et poussifs. Il est cependant possible de privilégier un déplacement automatique en levant le bras droit, à l'exception des séquences où se trouvent des pièges. Et comme la latence atteint rapidement son paroxysme, c'est l'horreur assuré (pour le joueur). Quelques aides ont malgré tout été proposées, afin d'éviter les fins de parties anticipées, mais on reste toujours sur des oeufs. Il est vraiment difficile de s'amuser dans Rise of Nightmares.

Une réalisation brouillonne.

Techniquement parlant, Rise of Nightmares ne fait pas vraiment d'étincelles. Le graphisme évoque davantage un titre Wii passé à la haute définition qu'un véritable jeu Xbox 360. Les décors sont assez peu inspirés, et seuls les ennemis, bien que peu originaux, permettent de donner du rythme à la progression. La jouabilité est très lente et d'une lourdeur exagérée. Le personnage dispose d'un stock d'armes assez conséquent, mais il est toujours très difficile de cibler précisément. Au moins, le jeu n'est pas très difficile (même les boss). La progression comporte dix chapitres qu'il est possible de terminer en six heures environ. La bande son est assez correcte dans l'ensemble, de même que les doublages américains, même si les dialogues sont peu intéressants.