A l'origine, Fate/Zero était une série roman japonais de type "light novel" (quatre volumes parus), et un prologue à la série Fate/Stay Night. Cette adaptation en manga, toujours en cours de parution au Japon chez Kadokawa Shoten (déjà dix tomes), prend donc dix ans avant Stay Night.  Durant la Guerre Sainte, sept grands magiciens (Maîtres) nommés par le Saint Graal vont invoquer sept esprits mythiques (Servants) afin de se livrer une lutte acharnée jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Après trois Guerres infructueuses, le combat est sur le point de reprendre pour la quatrième fois, et les magiciens s’empressent de rejoindre Fuyuki, le champ de bataille, chacun priant pour la victoire. En effet, le Saint Graal offrira au vainqueur la possibilité d’exaucer son vœu le plus cher. Parmi ces sept Maîtres, l'un d'entre eux, Kirei Kotomine, ne semble montrer aucune détermination pour acquérir ce Saint Graal, tandis qu'à l'opposé, Kiritsugu Emiya se bat de toutes ses forces pour l'obtenir. La rivalité entre ces deux hommes, ainsi que le déroulement des différentes luttes entre Maîtres et Servants, constitue le cœur du récit. La famille Einzbern est bien décidée à vaincre cette ultime bataille. Elle engage le redoutable Emiya Kiritsugu, plus connu sous le nom de Tueur de Mages, et lui confie une relique qui lui permettra d'invoquer le plus puissant des Servants parmi les Esprits héroïques : Saber.

Les différents participants à la Guerre Sainte doivent finalement nouer une alliance de fortune pour éliminer Caster qui ne respecte aucune règle. Après cette confrontation, les Servants Saber et Lancer sont les prochains à s'affronter. Emiya Kiritsugu est prêt à tout pour remporter la mise, même à bafouer le sens de l'honneur. Autant dire que le lien entre Kiritsugu et son Servent apparaîtra pour le moins vacillant après cette rencontre. Irisviel tentera de resserrer les liens entre eux, alors que les auteurs révèlent enfin de nouvelles informations sur l'objectif qui se cache derrière la conquête du Graal. De quoi encore modifier les alliances. Le dessin est toujours assez agréable et nerveux, mais le texte très présent ralentit également un peu le rythme, sans compter que les termes techniques sont très nombreux.