Créé en 1991 dans les Marvel Comics, Deadpool n'a rien du héros sympathique toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Au contraire, ce mercenaire immortel n'a rien d'équilibré et est fréquemment victime d'hallucinations, presque de la schizophrénie. Mais Deadpool est conscient d'être un comics, c'est pourquoi il s'adresse très fréquemment au lecteur, et même aux auteurs s'il ne se trouve pas suffisamment bien dessiné ou si l'histoire n'évolue pas comme il l'attend. Pour la petite histoire, Deadpool a fait parti du même projet qui a transformé Wolverine en surhomme, nom de code Arme X. Victime d'une maladie incurable, Deadpool n'avait plus rien à perdre, et l'expérience la sauvée, mais a laissé sa peau entièrement brûlée. Par contre, il dispose d'un pouvoir de régénération formidable mais peut néanmoins être tué. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans ce volume : Dreadpool, l'un des alter-ego de notre cher Wade Wilson, a décidé d'éliminer tous ses doubles présents dans le Multivers (Evil Deadpool, Pandapool, Lady Deadpool, etc). Le Deadpool Corps décide de se reformer pour lui barrer la route, mais il n'est pas encore au bout de ses surprises.

Naturellement, d'autres protagonistes de la saga Marvel seront présents durant l'aventure, avec des rôles parfois revisités. L'intrigue apparaît particulièrement amusante, parfois très débile aussi, et les auteurs ont mis en place des délires souvent fort absurdes, ainsi qu'une accumulation de vannes à vive allure (heureusement pas aussi mauvaise que dans certaines émissions de télé). Alors que l'univers s'effondre, que décidera le Deadpool de la première Terre ?