Mon Histoire (Ore Monogatari !! au Japon) est un shojo qui a déjà connu douze tomes à ce jour aux éditions Shueisha. Le récit se focalise sur le personnage de Gouda Takeo, un jeune lycéen de 2 mètres (et 120 kgs). Il passe ses journées avec les supers populaires filles de l'école, mais celles-ci sont toutes amoureuses de son meilleur ami d'enfance. Pourtant, tout semble sur le point de changer : Un matin, dans le train le menant au lycée, Takeo sauve une jeune fille nommée Yomato, qui était brutalement agressé par un pervers. Cette dernière semble tomber sous son charme. L'adolescent, particulièrement maladroit, semble être sur le point de réaliser son rêve le plus grand, sortir avec une fille. Yamato justement décide de présenter Takeo à ses amies lors d'une soirée. Si tout semble se passer pour le mieux, Takeo surprend pourtant une conversation très peu flatteuse à son égard. Et pourtant un évènement déroutant va vite faire changer d'avis les filles !

Nous avons pu découvrir récemment la passion de Yamato pour la pâtisserie. A l'occasion des vacances d'été, l'adolescente débute justement un petit boulot et Ichinose, le pâtissier qui travaille avec elle, se montre rapidement séduit par son talent ... mais pas seulement ! Devant les réactions et la sincérité de Yamato, il est persuadé qu'elle est amoureuse de lui, et son comportement change ainsi brusquement. Une situation que ne risque pas d'apprécier Takeo, surtout qu'Ichinose lui demande de quitter sa petite-amie ! Pourtant, la situation ne va pas évoluer comme il le souhaitait. Lors de la grande finale du concours de pâtisserie, Ichinose a oublié tout son matériel dans sa boutique. Seul Takeo peut lui porter secours et ramener à temps ses précieux instruments. Qui l'eut cru ? S'en suivra les préparatifs de l'anniversaire de Suna, puis la fête du lycée dont Takeo est chargé du service d'ordre. L'histoire est plaisante à suivre, le dessin bien orchestré, et chaque chapitre comporte une bonne dose d'humour. Aruko a toujours été doué pour exprimer les émotions, et pour concevoir des personnages qui ne ressemblent à aucun autre. Il est difficile de ne pas apprécier Takeo car il est drôle sans vraiment essayer de l'être. Au fil des tomes, les personnages évoluent et gagnent en maturité.