Un an après avoir déjoué le FBI et gagné l'admiration du public avec un spectacle grandiose lors duquel ils ont volé les riches pour redonner aux pauvres, tels des Robin des Bois des temps modernes, les quatre Cavaliers - rejoints par une nouvelle complice du nom Lula, après le départ de Henley - se cachent pour échapper à la police. Pourtant, l'agent spécial Dylan, sous les ordres de L'Oeil, les prépare à leur grand retour sur scène. Le jour J les choses tournent mal et les illusionnistes se retrouvent entre les mains d'un ennemi dangereux, appelé Walter Mabry, qui les force à commettre un braquage impossible. Cet homme d'affaires sans foi ni loi, par ailleurs jeune hacker surdoué, les forces a s'attaquer l'un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde. Afin de déjouer les plans du syndicat du crime, ils vont devoir élaborer un tour encore plus spectaculaire que le précédent, tout en cherchant qui tient les rênes de ce projet machiavélique.
L'effet de surprise du premier opus s'est un peu estompé dans ce Insaisissables 2. Après un début encourageant, on accumule les invraisemblances trop facilement expliquées après coup par un nouveau tour de nos illusionnistes. En réalité, le film est inégal avec de très bons moments et d'autres assez mauvais. Il faut avouer que rares sont les deuxièmes films qui sont meilleurs que leur prédécesseur : Dans le premier opus, il y avait quelqu’un pour expliquer les tours de magie, chose qu’il n’y a pas dans ce deuxième opus. Il y avait également une histoire de vengeance orchestré par un homme en coulisse qu’on n’avait pas vu venir et l’on comprenait son sentiment de vengeance. Cette fois, les liens sont plus boiteux. Le premier film nous avait agréablement surpris, le second s'est contenté de divertir, c’est quand même un bon début. Les acteurs cabotinent et c'est ce qu'on leur demande. La réalisation est plutôt séduisante, avec une image nette et de bons dégradés, ainsi qu'un son en DTS 5.1 très bien rendu.
VERDICT
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Au final, Insaisissables 2 s'avère moins concluant que son prédécesseur. Le scénario est en effet plus dirigiste et la magie beaucoup moins présent qu'auparavant. Bilan, on tombe dans le piège de vouloir rendre le film plus humoristique afin de plaire au plus grand nombre. Un divertissement efficace malgré tout.