Scénario : Izu
Dessin : Kalon et Madd
Versus Fighting Story est un manga français nous propulsant dans l'univers de l'eSport. Le magnat Eric Volta veut professionnaliser ce hobby qui pourrait devenir ô combien lucratif, alors que son propre neveu, Maxime Volta, a été recruté par Inès (une ancienne joueuse de la salle d'arcade Versus Dojo) afin de laisser intact la passion du jeu de combat. Le joueur TKO le Destructeur va sortir de sa retraite et entraîner son équipe en vue de participer au Capcom Pro Tour (une compétition sur Street Fighter V), ce qui n'a pas échappé aux vétérans japonais de la discipline. Ce troisième tome nous replonge dans le passé, plus exactement en 2005 en plein Tokyo. Dans le quartier de Nakano, Eric Volta cherche des jeux laseractive, non pas pour s'amuser mais plutôt en vertu de la côte future (ils vaudront beaucoup plus chers que des titres PS2 dans dix ans). On en oublierait presque TKO, M.Judeau et Eric Volta sont au Japon afin de défier le deuxième Empereur de Versus Fighiting, alias Okawa Takashima.
Comme le titre l'indique, Versus Fighting Story s'intéresse aux compétitions liés aux jeux de combat. Mais ce volume change d'ambiance en abandonnant temporairement Street Fighter V et se replonge une décennie plus tôt dans un récit très chargé en informations comme en dialogues. Les non geek devront s'abstenir tant les références et le lexique s'avèrent précis. Le scénariste Izu (alias Guillaume Dorison) connaît bien son sujet (étant organisateur du tournoi Red Bull Kumite) et ce troisième volet comporte un témoignage de Kayane et se termine par un lexique très dense sur l'histoire de la compétition et du rétrogaming. Il y a énormément de dialogues à suivre et finalement très peu d'action et de combats. Les dessins sont quant à eux plutôt réussis, malgré des visages parfois un peu statiques.
VERDICT
-
Un troisième tome de Versus Fighting Story qui retrouve du rythme en nous replongeant une décennie plus tôt, là où tout a véritablement commencé pour Eric Volta et toute sa bande. Une fois n'est pas coutume, le lexique employé s'avère particulièrement complexe pour les néophytes des jeux vidéo.