Franck (Adrien Brody) vient de sortir de prison où il a été incarcéré pendant dix ans.  Son petit frère James (Hayden Christensen) tente de reprendre sa vie en main après quelques démêlés avec la justice, suite à la mauvaise influence de son ainé, ce qui lui a valu également un passage derrière les barreaux. Désormais, James répare des voitures à la Nouvelle-Orléans, et aimerait ouvrir son propre garage, sauf qu'aucune banque ne veut lui prêter de l'argent. Il espère aussi renouer avec Emily (Jordana Brewster), son ancienne petite amie. C'est sans compter sur le retour de Frank, toujours mêlé à des histoires criminelles. Ses associés  - Ray (Tory Kittles) et Sugar (Akon) - le poussent à reprendre du service afin de braquer une banque. Frank refuse, tentant de se remettre dans le droit chemin. Néanmoins, lorsque James est menacé, Frank n'a pas d'autres choix que d'accepter ce dernier braquage afin de reprendre un nouveau départ. Le groupe a besoin des compétences de James en matière d'explosifs, une compétence qu'il a engrangé ayant servi en Irak.

American Heist affiche un esthétisme certain, c'est d'ailleurs sa grande force. Certains plans évoquent davantage la photo qu'un long métrage. Le relatif bémol du film vient de son scénario écrit par Raul Inglis (Vice) qui présente quelques incohérences (notamment les supposées expertises de James qui arrivent comme un cheveu sur la soupe) et une trame finalement d'un grand classicisme. Reste un film qui ne manque pas d'action, qui n'est pas toujours très fin dans son scénario, et dont l'ambiance rappelle les productions analogues des années 1980.  La réalisation est plutôt honorable, avec une image nette et de bons dégradés, ainsi qu'un son en DTS 5.1.