Février 1976, Djibouti. La dernière année de l'existence de la Somalie française en tant que colonie. Des militants du Somaliland traversent déjà ouvertement la frontière, tentant de provoquer un conflit international. Au cours de l'un des raids, ils ont capturé un bus transportant vingt-et-un écoliers, ainsi qu'une enseignante américaine (Olga Kurylenko). Pour des raisons politiques, les "légionnaires" dirigés par le général (Vincent Perez) ne peuvent pas intervenir. La France déploie alors un détachement spécial de la Gendarmerie Nationale, le "Delta Français", pour libérer le bus et secourir les otages. Cette équipe de tireurs d'élite donnera naissance au GIGN. Quelques heures plus tard, l'équipe hautement qualifiée arrive dans la zone de crise, où l'armée nationale somalienne a pris position derrière les barbelés de la frontière. L'unité française ne dispose que de très peu d'options pour secourir les otages. Alors que la situation explosive se dissipe, les Français élaborent rapidement un plan audacieux : lancer simultanément une attaque de cinq tireurs d’élite pour faire sortir les enfants et l’enseignant en toute sécurité.

Le GIGN est très connu de nos jours et présent dans la majorité des jeux de guerre sur consoles (Battlefield, Call of Duty Modern Warfare, Rainbow Six Siege, etc). Leur quête la plus importante fut la libération de la mosquée sacrée à La Mecque en novembre 1979. Dans le film, des types simples des années 70 - avec des coupes de cheveux amusantes, des moustaches tombantes, des chemises colorées - vont donc se retrouver dans une unité d'élite. Du fait du sujet, il ne se passe pas grand chose durant la première heure du film, nous sommes dans une situation d'attente d'un drame évident. La réalisation est quant à elle assez réusie, tous les plans sont bien choisis et la dernière séquence d'une durée d'un quart d'heure (qui donne d'ailleurs le titre anglais du long métrage, "15 Minutes War") s'avère une réussite. Il faut savoir que le film est tiré d'une histoire vraie.