Nous plongeant au cœur des 1001 nuits, Magi met en scène un personnage d'Aladin bien loin des contes d'autrefois, dans une série qui a connu trente-sept tomes au Japon aux éditions Shogakukan. On ignore d'ailleurs tout de son passé, si ce n'est qu'il a un jour rencontré un génie et qu'il ne lui a demandé qu'une seule chose, devenir son ami. Depuis, Hugo, est enfermé dans sa flûte, mais suite à un problème, il ne parvient plus en sortir sa tête. Après le terrifiant passage à Magnostadt, la terre de magie où Aladin a poursuivi son apprentissage de Magi mais également découvert la vérité sur les pouvoirs des magiciens, Aladin, Ali Baba et Morgiane ont repris la route tous ensemble. Cela sera l'occasion de raconter l'histoire d'Alma Torran, le monde d'origine d'Aladin, un univers où plusieurs espèces indépendantes et intelligentes cohabitaient au sein d'une société prospère. Mais au fil des siècles, la lutte pour la suprématie du monde a débuté, et les espèces les plus fortes ont commencé à détruire les espèces les plus faibles, celles-ci devenant une source de nourriture pour les dominants. Et qui était le maillon faible de la chaîne ? Les humains. Afin de tenter de restaurer la paix, Ill Ilah, le créateur d'Alma Torran, est intervenu pour sauver le monde de la destruction. Il décida finalement de sauver l'humanité de l'extinction en donnant aux 500 humains survivants la puissance de la magie, et 72 bâtons divins pour gouverner et unir le monde. De quoi stopper les guerres pendant un temps, et découvrir les origines du monde d'aujourd'hui. Depuis le volume trente, Ali Baba est enfin revenu dans son monde après trois ans à errer aux portes de l'Univers. Désireux d'aider son amie Kôgyoku à sauver le royaume de Kô, il entreprend un voyage autour du monde pour tisser son réseaux de transport, ce qui ne sied guerre à Sindbad, devenu président de la coalition internationale ...

Dans ce tome 33, Magi aborde son arc final. Surmontant sa haine, Kogyoku décide de quitter l'Alliance internationale. À Sindria, Sinbad est de plus en plus frustré par un monde qui s'écarte de ses intentions et se dirige à présent vers le Palais sacré. Déchiré entre le rukh noir et blanc qui se trouve en lui, Sinbad cherche un moyen de contrôler le monde. Mais Ugo attend l'arrivée de Sinbad et une confrontation est inévitable. Un royaume après l'autre veut sortir de l'Alliance, pourquoi n'a-t-il pas vu cela venir ? Où est la voix de David, qui lui a toujours montré le chemin? Sinbad ne l'entend plus et commence à douter de lui-même: peut-être n'est-il pas un être divin ? Mais il ne peut pas être l'un de ces mortels minables. Le désespoir devient de l'arrogance et beaucoup d'arrogance précède une chute très profonde. Sindbad semble sombrer dans la folie : Il veut détruire le monde complètement, pour qu'il puisse ensuite être recréé. Mais tout le monde devrait mourir - chaque être humain, chaque animal et même chaque magicien. Cela ne peut pas être sérieux, mes généraux et les sujets de Sindbad, cependant, le suivent aveuglément à la ruine. Aladdin et Ali Baba doivent mettre fin à cette folie! En parallèle, la relation entre Alibaba et Morgiana vacille. Le dessin est quant à lui toujours aussi soigné, et l'évolution stylistique se ressent dans les décors beaucoup plus profonds qu'auparavant.