Pour rappel, Verte a été élevée dans une famille où on est sorcière de mère en fille. En ce qui la concerne, c'est Anastabotte, sa grand-mère, qui a fait son éducation. Quant à Ursule,sa mère,  elle a tenu sa fille à l'écart de son père pendant dix ans. Jusqu'au jour où Verte, forte de ses pouvoirs de sorcière, a retrouvé Gérard, son père. Revoilà tout ce petit monde dans une suite intitulée "Pome" : Ayant retrouvé son père Gérard, qui n'est autre que son prof de sport, Verte hérite aussi d'un grand père, Ray, son "papi", qui n'est d'ailleurs pas indifférent au charme d'Anastabotte. Toujours est-il que Verte va le voir très souvent et c'est là qu'elle rencontre Pome, qui habite le hall d'entrée d'à côté avec sa mère. Les deux filles deviennent très vite inséparables. Mais ce qu'elles ne savent pas, c'est qu'elles ont un point commun et pas n'importe lequel : Pome est elle aussi une sorcière. Ainsi elles sont les seules à voir les homoncules, invisibles pour tout le monde sauf pour les sorcières.

Une suite très réussie, on retrouve toujours le même ton vif et alerte de Marie Desplechin. Différents points de vue se succèdent et l'auteur donne la parole successivement à Anastabotte, Ray, Pome, Gérard, Verte elle même et on retrouve même Soufi, le super copain. C'est frais, c'est drôle, c'est tendre, ça se lit vite. Magali Le Huche illustre avec facétie le roman de Marie Desplechin et nous offre au passage une série très enjouée.