Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...

Après le dessin animé des années 1980  où les moyens financiers de l'ennemi pour construire des bases titanesques et des véhicules d'enfer frôlaient l'incroyable, voici un film qui reprend les mêmes ficelles. Si nous avions affaire à des robots, certains de ces gadgets auraient pu passer l'inspection, mais une armure qui pousse le corps au-delà de ses capacités sans le briser, c'est vraiment de la science-fiction, de même qu'un looping de quelques secondes à Mach 6 pour retracer une ogive, sans réellement en subir la force gravitationnelle. En plus, on nous sert du réchauffé... L'énième reprise de la bataille d'Endor, mais sous l'eau avec des sous-marins qui se manoeuvrent comme des avions! Et un canon magnétique pour remplacer la charge destructrice de planète, on aurait pu s'en passer. De plus, on ne croit pas tellement à l'autodestruction de la base sous-marine ennemie. La glace n'aurait donc plus la propriété de flotter ? Étrange... Décidément, Stephen Sommers (La Momie 1 et 2, Van Helsing) est un cinéaste qui est en fait trop, beaucoup trop. Les personnages demeurent caricaturaux et ont des motivations esquissées grossièrement, les effets spéciaux sont tape-à-l'œil et les scènes d'actions ne sont pas très crédibles (proche du jeu vidéo). Par contre, pour les nostalgiques, le plaisir de retrouver les personnages d'antan sera bien présent.