Il y a encore quelques semaines, American McGee nous vendait son projet Bad Day L.A. comme une production formidable mais au final le soufflé se dégonfle aussi sec, ''pschit'' aurait dit certains.

Le jeu vous met dans la peau d'un SDF nommé Anthony et se déroule en plein Los Angeles. Partant du fait que cette métropole est toujours visé au cinéma ou dans les séries Américaines, par de nombreuses menaces, les développeurs ont eu l'idée de nous sortir un melting pot des plus grandes catastrophes possibles : Une pluie de météorites qui s'abat sur la cité, les terroristes qui lancent une attaque biologique, ou bien ecore la nature qui s'en mele et engendre un tsunami, voilà un mauvais jour dans L.A.

Moins beau que GTA III (sorti en 2001 ahem), Bad Day L.A. utilise la technique du cel shading et n'est pas vraiment réussi techniquement parlant. Les textures restent sommaires, les animations peu détaillées,  les doublages ne sont pas du tout convaincants, la résolution de l'écran est inchangeable, l'humour ne prend pas, l'intelligence artificielle est aux fraises, la jouabilité manque cruellement de précision, le gameplay est linéaire au possible, dois-je continuer ?

Soit, le ''héros'' dispose comme armement d'un extincteur et de bandages et doit aider ses concitoyens afin d'obtenir une bonne réputation. Dans le cas contraire, la population de Los Angeles n'hésitera pas à vous attaquer. On passera outre la contamination bizarre qui transforme les gens en zombies, où il faut carrément leur tirer dessus pour les soigner.  On trouvera également dans le jeu des phases de plates-formes pas du tout maitrisé, en somme meme si quelques idées sont là et que la durée de vie du jeu reste correcte, on évitera de sombrer dans ce Bad Day.