Sweet Home est une série en douze tomes publiée en Corée du Sud aux éditions Naver. L'histoire suit un personnage dont la famille vient de mourir, Hyeon-Su. Cependant, il est un ermite, déprimé et suicidaire et cela ne semble pas l'affecter émotionnellement. Vos premières impressions sur lui… ne sont pas bonnes. Il est enfermé dans une pièce et ne parle à sa mère que par SMS et une autre vue de lui est à l'enterrement de sa famille où il est en colère de ne pas avoir assez d'argent pour vivre. Mais l'auteur est très doué pour vous donner des personnages qui peuvent être désagréables mais vous voulez quand même savoir ce qui va leur arriver et les suivre dans leur histoire. Étant donné que l'argent de l'assurance ne le fera tenir que quelques semaines (un travail ne lui vient jamais à l'esprit), il s'installe dans un vieil immeuble et envisage de se suicider à la date à laquelle il sera à sec. Cependant, avant qu'il ne puisse le faire, les gens commencent à se transformer en abominations qui ne peuvent être décrites que comme des démons.

Hyeon-Su et les survivants parviennent à anéantir les monstres qui rôdent autour de l'immeuble Green Home. Cependant, après avoir montré des symptômes de monstruosité, Hyeon-Su finit par perdre le contrôle pendant la golden hour. Yun Jisu s'efforce de l'aider à retrouver ses esprits. Hyeon-Su parviendra-t-il à conserver son humanité tout en ignorant les chuchotements du monstre ? Dans ce tome 6 de Sweet Home, il y a beaucoup de morts, beaucoup de sang et beaucoup de chaos, et il faut dire que cela plaira certainement aux lecteurs. Nous pouvons attester que dans ce volume, ce qui ressort c'est la survie, comment les gens deviennent égoïstes quand il s'agit de survivre ou quand leur vie est en jeu. Hyeon Chan se retrouve maintenant dans une lutte contre lui-même pour ne pas être envahi par le virus de la monsterisation, mais cela devient de plus en plus difficile à gérer (d'où la couverture de ce tome avec son "moi" négatif). Nous commençons également à nous intéresser à d'autres personnages, et de nouveaux monstres sont encore introduits. La façon dont le manwha dépeint la psyché humaine et la lutte entre le ça, l'ego et le surmoi est merveilleusement exécutée. La guerre psychologique entre humains contre humains et entre humains contre monstres était tout simplement excellente !