Dans cette trilogie, nous suivons Araes qui, dans les volumes précédents, a touché la "Pierre du Chaos" dans un ancien temple. Il acquiert ainsi des super-pouvoirs, ce que remarquent également ses amis Navel et Ridan. Pendant ce temps, des barbares ont débarqué et se déchaînent sur le pays. Araes et ses amis sont convoqués au Fort de la Falaise pour résister aux Barbares. Là, il ignore les ordres de ses supérieurs et tombe nez à nez avec le chef des Barbares. Avec l'aide de la sorcière Enarya, qui travaille comme espionne pour les Barbares mais tombe sous le charme d'Araes au dernier moment, Araes parvient à vaincre le chef. Dans ce volume, Araes entre en vainqueur dans la capitale de l'empire, Némès. Il y est reçu en héros par le peuple et est autorisé à rendre visite à l'empereur. Cependant, Araes réclame immédiatement plus de pouvoir et veut devenir commandant en chef de l'armée. L'empereur et le Sénat ne voient pas cela d'un bon œil. Ceux-ci exigent que le père d'Araes serve d'abord de médiateur avec son fils. Cependant, Araes se sentant rejeté par l'empereur, il cherche à se venger et veut même usurper le trône de l'empereur. Lorsque son père est présent auprès d'Araes et le confronte à ses actes, il est tué sans pitié par son fils... L'empereur parvient-il encore à arrêter l'impitoyable Araes ? Et Navel, pourra-t-il ramener son ami à la raison ?

Prenez un mélange d'Empire romain et de Barbares, avec une pincée de Sang de Dragon et de Game of Thrones, et vous obtiendrez la recette de la 'Pierre du Chaos'. Le scénariste Gabriel Katz en est à sa première série avec cette trilogie. Dans les deux premiers volumes, il se concentre sur la bataille contre les Barbares ; dans ce volume, il s'agit de la bataille pour le trône. L'histoire est assez simple et ne comporte pas beaucoup de sauts latéraux. Cependant, la violence brutale et le cadre atmosphérique la rendent attrayante et vous donnent envie d'en connaître la fin. L'illustrateur Stéphane Créty (Elfes, Orcs & Gobelins) est l'illustrateur idéal. On est pour - ou contre - ses dessins, car ils conservent leur caractère brut de croquis. Cependant, ce style de dessin convient parfaitement à cette série. De vastes paysages ou villes, d'énormes massacres avec une violence crue et plus ou moins d'éclaboussures de sang,... tout cela ne pose aucun problème à cet artiste.