Le même en VR.

Umurangi Generation est un jeu qui consiste à prendre des photos d'un monde qui s'effondre lentement. Il est sorti il ??y a quelques années et a attiré l'attention de nombreux joueurs en se faisant passer pour un simulateur de photographie. Sous ce bac à sable se trouve une histoire percutante racontée via la narration environnementale. Finalement, Origame Digital a lancé Umurangi Generation VR qui cherche à transcrire l'expérience dans l’espace de réalité virtuelle. Le jeu s'avère très léger sur le plan des instructions, s'appuyant souvent sur les icônes les plus vagues pour vous permettre d'utiliser votre appareil photo pour capturer des détails et des événements apparemment quotidiens. Malgré la concision, Umurangi Generation VR est simple. Prenez simplement les meilleures photos possibles. Vérifiez votre montre pour connaître vos primes photo (objectifs) sur ce que vous souhaitez photographier. Une fois que vous avez pris les principales photos de votre liste de contrôle, vous « scannez » le dossier de photos et vous êtes libre de passer à autre chose. Au fur et à mesure que vous terminez les niveaux, des objectifs supplémentaires et des outils de retouche photo deviennent disponibles pour transformer des photos ordinaires en œuvres d'art miniatures. Le travail est jugé selon les trois C : contenu, couleur et composition. Même si les meilleures photos prises ont fini par  rapporter le plus d'argent (c'est-à-dire un score plus élevé), nous avons une grande liberté dans le choix des prises de vue. Une photo parfaitement cadrée rapporte logiquement plus d'argent qu'une photo prise sur le fil. Pour débuter, il suffit donc de trouver et de réaliser les objectifs imposés par le jeu, qui allaient du plus simple au plus spécifique, nécessitant parfois un objectif spécifique pour être pleinement réalisés. Ce n'est pas toujours si évident car l'indicateur doit notifier que vous avez réussi à atteindre votre objectif et il est arrivé qu'on se retrouve à prendre des photos sous tous les angles possibles sans que la mission ne soit accomplie. Il y a parfois des petites subtilités, tels qu'un logo ou une icône à bien mettre en évidence dans votre photo, sinon vous risquez de tourner en rond un moment.

Cela étant, nous avons eu beaucoup de choses à capturer et à explorer dans chaque niveau. Une fois que nous avons débloqué la suite complète des outils de l'appareil photo, il est beaucoup plus évident de terminer les niveaux tout en complétant les objectifs secondaires de la liste, qu'il s'agisse d'émuler parfaitement le cadrage d'une photo d'une carte postale ou de prendre une photo de nos amis. Chaque niveau a un objectif secondaire cohérent : trouver des cartouches de films éparpillées, ce qui en fait une jolie petite chasse aux œufs de Pâques. Umurangi Generation VR capture assez bien l'essence du métier de photographe grâce aux nouvelles commandes VR. À la droite se trouve notre appareil photo flottant qui peut être réglé sur une minuterie, échanger des objectifs, etc. En élevant l'appareil photo vers le visage du personnage, vous passerez en mode « viseur ». Il faut un peu de temps pour s'habituer aux commandes sur le PSVR2, sachant qu'une petite quantité de plate-forme est requise grâce à la taille des niveaux. Même s'il était amusant de se promener et de découvrir de petits secrets, c'était le seul aspect qui devait être correctement réglé pour l'expérience VR. Sauter était saccadé, souvent automatiquement en double saut plutôt que de simplement sauter une fois. Si nous sortions des limites, la position du personnage serait déplacée de plusieurs mètres vers le bas. Ces petits revers étaient frustrants, mais ils n’ont pas eu d’impact sur l’expérience globale de la photographie en réalité virtuelle. Pas de spoilers sur l'histoire, mais il y a quelque chose dans l'intrigue d'Umurangi Generation qui est assez puissant. Bien que très peu de choses aient été dites, la tristesse et les parallèles avec les épreuves et tribulations d'aujourd'hui sont mis en évidence grâce aux thèmes du jeu.

Un jeu toujours aussi pertinent.

Umurangi Generation atteint son rythme de croisière dans sa phase finale, ou du moins dans son après-match. Une fois que vous avez tout débloqué après avoir terminé les primes photo principales, nous pouvons prendre des photos comme nous le souhaitons et les modifier de la manière que l'on a envie. C'est bizarre de verrouiller les outils d'édition « professionnels » derrière la fin du jeu, mais cela permet de vraiment profiter de rejouer aux niveaux précédents du jeu et de tester les nouveaux outils, c'est presque comme une sorte de New Game+. Si vous vous inquiétez d'une multitude de choses à accomplir, ne le soyez pas. Umurangi Generation VR est un titre délicieusement court, qui ne prend que quelques heures lors de votre première exécution. Si vous êtes prêt à terminer les primes de photos bonus, vous envisagez peut-être six heures au total. Si vous souhaitez prendre des photos en VR et vous amuser, alors peut-être encore une heure ou deux. Quoi qu’il en soit, cela va droit au but tout en vous encourageant à revenir pour tenter de tester les outils de retouche photo d’après-match. Bien sur, le marché VR a tendance à avoir des exemples obscurs de jeux qui peuvent ou non être attrayants pour ceux qui veulent les rejouer. Les titres Sandbox sont à la pelle, se manifestant souvent par « regardez ce que vous pourriez faire en VR » plutôt que « regardez la puissance de la VR pour créer quelque chose de significatif pour le joueur portant le gros et encombrant casque ». Umurangi Generation VR fait un peu des deux. À son avantage, il met en évidence le pouvoir du photographe à capturer les moindres détails de la vie, même lorsque cette vie évolue lentement vers un endroit malheureux.