Scénario et dessin : Kuzushiro
Ici, on a toujours une raison de sourire (Egao no Taenai Shokuba desu) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu onze tomes à ce jour aux éditions Kodansha. La nouvelle dessinatrice de mangas shojo Nana Futami travaille dur tous les jours tout en étant épaulée par Kaede Sato, sa rédactrice plus âgée qu'elle, et Mizuki Hazama, son assistante. Selon la jeune fille elle-même, elle se prend parfois d'intenses rêves éveillés de maladie professionnelle ! Une comédie sur les filles qui travaillent dans l'industrie du divertissement, présentée par une auteure qui dessine toujours des filles différentes.
L'histoire parle d'une nouvelle artiste manga actuellement publiée dans un magazine féminin, avance à un bon rythme et comporte trois personnages principaux : Nana Futami, son assistante et sa rédactrice. L'humeur de Futami monte et descend au gré de ses journées avec une forte impression de comédie. C'est une histoire de femmes adultes, une œuvre dont la protagoniste centrale commence à écrire des feuilletons. Dès le début, Nana Futami (25 ans) a traité sa rédactrice, Mme Sato, comme une « femme qui passait des appels téléphoniques lorsqu'elle en avait besoin ». Elle avait une merveilleuse façon de penser (négativement à la base) et est donc considérée comme une personne dangereuse par certains. C'est l'histoire d'une artiste dont les délires sont trop tordus, d'un assistante qui les calme et d'une rédactrice qui ne parle pas beaucoup. Nana est entourée de deux femmes qui la respectent toutes deux. D'un autre côté, le travail d'une mangaka requiert du talent, de la sensibilité et l'évaluation des autres, et l'histoire décrit durement la douleur de ne pas livrer un manuscrit à temps et le conflit sur le talent et l'évaluation par les autres. Le véritable combat pour livrer un ouvrage aux lecteurs avec l’aide des mains et des talents de nombreuses personnes, notamment des éditeurs, des superviseurs et des concepteurs de reliures, est exprimé d’une manière qui ne semble pas prêcher pour sa paroisse. Les conflits de la mangaka, de l'assistante, de la rédactrice sont montrés, et même s'ils sont tâtonnés, ils sont résolus en un seul épisode, donc il n'y a pas de stress. C'est une excellente œuvre de divertissement et d'expression. L'attrait de cette œuvre réside dans le bon rythme des dialogues et la puissance des illustrations, qui permettent de suivre clairement l'histoire même si l'on se limite à des lignes naturelles. À propos, un manga shogi est publié en série dans l'histoire !
VERDICT
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C'est un manga intéressant réalisé par une mangaka ! C'est formidable de voir comment elle amène une auteure talentueuse mais peu sûr d'elle à travailler.