Comme son nom le suggère, [REC : Histoires Inédites] s'inspire de la quadrilogie espagnole, dont le dernier opus est récemment sortir en salles. Les auteurs nous transportent dans un univers d'un réalisme et d'une terreur sans nom. [REC] est sans doute l'un des films les plus effrayants de ses dernières années. Quelles sont les ingrédients qui font de cette saga un succès ? Tout d'abord, l'intrigue qui nous propulse nous emmène dans une aventure des plus réaliste. La force de [REC] c'est justement que l'on a pas l'impression d'être dans un film. On se sent vraiment spectateur d'un fait réel et ça, cela peut donner des frissons incroyables et décuple le sentiment d'empathie du spectateur. Il n'y a aucun excès à aucun moment. Tout pourrait réellement se passer sans que l'on se dise "Mais c'est impossible ça!" et c'est en partie la grande force de cette œuvre. Le scénario est assez bien construit pour instiller les réponses goutte à goutte sans trop nous en donner d'un coup. Ce qui est merveilleux c'est que le film est construit de telle façon, que nous avons l'impression de découvrir la raison de ces horreurs par nous même.

Cette adaptation en bande dessinée comporte trois récits, des histoires courtes reprenant les propositions de scénario refusées pour les suites de [REC]. On retrouve une thématique principale, avec une jeune fille contaminée par le mal, mais les histoires courtes sont très différentes l'une de l'autre. Dans Enfermés, trois jeunes adolescents ont pénétré dans un immeuble où des phénomènes étranges se produisent depuis quelques jours. Dans Tristana, la jeune Medeiros a voué sa vie à la religion en entrant dans les ordres dès son plus jeune âge. Enfin, dans Zombi !, un homme mordu s'est échappé de l’immeuble pour se réfugier dans le zoo de Barcelone juste à côté.