Félin pour l'autre (Nekottake!) est une série en six volumes parue au Japon aux éditions Shogakukan. Kensuke Fuji adore les chats mais il ne peut en accueillir un chez lui, ses sœurs étant allergiques à leurs poils. De plus, les chats semblent totalement rester de marbre face à son contact. Sa vie bascule le jour où disparaît Tamako, une chatte de gouttière qu'il croisait tous les matins en allant en cours. En partant à sa recherche, il tombe nez-à-nez avec Jin Nekoya, un maître chat qui comprend parfaitement le langage félin. Kensuke fera tout ce qui est en son pouvoir afin qu'il l'accepte comme disciple, quitte à devoir accomplir des défis de plus en plus loufoques. Suivre la "voie des chats" a un prix, ce qui surprend quelque peu Yamada, une camarade de classe de Kensuke. L'adolescent craint ce que les autres pourrait penser de lui et de ses frasques.

Dans ce volume cinq, nous suivons à nouveau un ensemble de mini-histoires divertissantes. Tout d'abord, la charmante munchkin Hime sait désormais bien intégrée au foyer et cohabite très bien avec Tora. Alors que Nakata demande une photo de Noël des deux matous, maître Kensuke le prend au pied de la lettre et n'hésite pas à costumer les chats ! Par la suite, l'auteur imagine ce que donnerait la série qu'il a créé si l'action se déroulait à l'ère Edo, une réflexion faite après avoir découvert les estampes d'Utagawa (sur les félins naturellement). Ensuite, la famille de Kensuke découvre le chat secret en sa possession (gênant quand ses deux sœurs sont allergiques), puis vient un épisode où Tora et Hime mettent un sérieux bazar dans la maison en l'absence de leur maître. Plus prosaïquement, le dernier chapitre s'articule autour de Maru-jii, un chat errant qui vient rendre visite à Tora et Hime et qui ne semble pas au meilleur de sa forme. A travers des situations banales ou excentriques, l'auteur parvient encore à informer sur les comportement des chats, notamment lorsqu'ils sont vêtus, que quelqu'un les brossent ou la nécessité de marquer son territoire. Le dessin reprend quant à lui les codes du genre, avec des personnages bien campés, de nombreuses mimiques et des décors assez fournis.