Doggybags tome 12
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 30 Septembre 2016
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario : Elsa Bordier, Atsushi Kaneko et Run
Dessin : Atsushi Kaneko, Sourya Sihachakr et Guillaume Singelin

Inspirée des films d'action des années 1960-1970, Doggybags est une série de bandes dessinées assez originale dans sa conception. Elle rappelle en effet les magazines de comics américains, puisqu'elle comporte trois histoires sans aucun lien entre elles. Il y a toutefois un changement de taille cette fois, puisque ce tome 12 est entièrement consacré au Japon, et comporte à la fin de l'ouvrage une courte nouvelle forcément horrifique. Dans "Shiganai" (Elsa Bordier et Sourya), l'intrigue s'intéresse à une jeune écolière nommée Mei, qui est mal dans sa peau (shiganai signifie insignifiant en japonais). Afin de s'intégrer au sein d'un groupe de filles populaires, elle accepte de se rendre dans le cimetière de la ville. La situation ne peut que mal tourner, et l'héroïne va peu à peu basculer dans l'horreur (voilà qui n'est pas sans rappeler le manga Revenge Classroom). Vient ensuite "The Man from Paris (par Atsushi Kaneko, l'auteur de Soil et Deathco), où un français a été recruté par une certaine Madame pour éliminer un homme au pays du soleil levant. Néanmoins, un charmant comité d'accueil l'attend au tournant, et sa cliente demeure introuvable. Enfin, "Samurai" (Run et Singelin) nous propose de suivre les tribulations d'un jeune samouraï qui veut impressionner son supérieur en lui ramenant la tête d'un de ses ennemis. Hélas, les choses ne seront pas aussi simples que prévues, et l'intrigue prend un tournant fantastique inattendu ...

Point commun entre ces trois récits ? Proposer un dessin très stylisé, et un univers pour le moins noir et violent. Le tout est très explicite, âmes sensibles s'abstenir ! Réalisé par trois auteurs différents, notamment un mangaka de renom que l'on n'imaginait pas retrouver ici, ce Doggybags s'avère une très bonne surprise, et rappelle quelque peu le concept des cinémas Grindhouse, qui proposaient plusieurs productions sans lien logique à la suite (et pour le prix d'un billet seulement). Les amateurs du genre apprécieront c'est certain. A noter que ce tome est l'avant dernier de la série.

VERDICT

-

Comme à l'accoutumée, Doggybags nous offre trois histoires pour le prix d'une. L'atmosphère générale est assez noire et glauque, et les récits distillent une sacré dose de violence, cette fois dans un cadre un peu différent puisque les trois aventures nous conduisent au Japon.

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