Réalisé par Sophia Takal.
A l'université Hawthorne plane le doux parfum des vacances de Noël et l'ambiance est à la fête chez les Mu Kappa Epsilon. L'une d’entre elles va toutefois avoir une très mauvaise surprise. En effet, Riley (Imogen Poots) vient d’apprendre que Brian (Ryan McIntyre) est de retour au campus, ce qui réveille en elle un terrible souvenir. Elle a été violée par ce garçon mais aujourd'hui encore, certains refusent de la croire ce qui provoque quelques tensions. Les évènements prennent une tournure encore plus dramatique lorsque la sororité apprend que personne n'a de nouvelles de Lindsey (Lucy Currey) qui devait rejoindre sa grand-mère. Une inquiétante disparition suivie de celle d'Helena (Madeleine Adams) et quand arrivent des messages anonymes, la peur s’installe.
Avant toute chose, Black Christmas s'inspire du film du même nom datant de 1974 qui avait déjà fait l'objet d'un remake en 2006. L'histoire qui nous est proposée ici reprend les bases mais va prendre une direction différente avec une grande influence féministe. Sur le fond, on ne peut qu'adhérer à un tel message mais sur la forme il y est tellement martelé que ça finit par avoir des conséquences néfastes. A la limite, ceci aurait pu passer si la réalisatrice Sophia Takal avait eu la bonne idée de nous proposer un slasher un tant soit peu dynamique mais c’est tout l’inverse. Les slashers se ressemblent un peu trop mais ça reste toujours amusant à regarder et voilà qu’arrive l’exception qui confirme la règle.
VERDICT
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Déjà peu emballé par le scénario, l'ennui s'installe rapidement dans Black Christmas et ne fait que s'amplifier au fil des minutes en attendant la délivrance du générique de fin. Même la présence d’Imogen Poots ne suffira pas pour sauver les meubles.